dimanche 26 août 2007

Le Ciné-Club fait sa rentrée avec Almodovar !


C’est dans la Mancha de Cervantès que se trouve le cœur de Volver, quelque part entre l’aridité de la Sierra d’Alcaraz et la fertilité de la vallée d’Alcudia.
Mais les temps ont changé : les moulins à vent sont devenus des éoliennes, le cheval une petite Seat. Rouge, forcément ; nous sommes chez Almodóvar.
Au volant, des femmes. Forcément…
Il n’y a pas d’hommes dans Volver, ou si peu : en cherchant bien on en trouverait dans le congélateur ou dans le coffre d’une camionette. Mais ils ne comptent pas, ils n’apportent que des problèmes. Les femmes, elles, trouvent les solutions, sous l’œil attentif de la caméra de Pedro, qui parvient à saisir la Femme par un retour aux sources en trois étapes.
D’abord la femme moderne, puis la villageoise d’un autre temps, enfin la mère animale dans ce qu’elle a de plus primitif et de plus beau.
Ce retour à « l’essentiel » se traduit également par un style aux accents naturalistes. Ici, pas de provocation, pas de travestis, pas de boîte transformiste…juste Pénélope Cruz, sublime, qui s’efforce sobrement de survivre.
[suite de l'article de M. Rumani dans le journal de septembre]

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Lisez un article complémentaire au journal : "Volver, le tango" par D. Houzé.