lundi 21 janvier 2008

Des Infiltrés au Ciné-Club !


The Departed, titre original du film Les Infiltrés, est un remake du scénario venu tout droit de Hongkong : Infernal Affairs.
- “Mille morts pour la gloire de César! Mais je ne crois pas au destin, le jeu est de prendre ce destin en main” [Infernal Affairs]
- “L’homme fait son propre chemin, personne ne te donne rien, il faut le prendre” [The Departed].
En effet, les films commencent avec une grosse différence dans la perception du monde; le contraste se fait sur la signification du mot “prendre”. L’un entend que la vie est faite d’un choix, et ce choix, celui-là seul sera susceptible de changer ou pas son futur. L’autre, au contraire, sous-entend dans “prendre” une certaine violence, pour obtenir ce que l’on souhaite, il faut prendre une vie, réduire à l’état de défunt, “departed” en anglais.
C’est sur cette base d’un scénario commun que nous voyons partir ces films dans deux directions différentes : deux approches qui font de chacun d’eux des cas uniques.
Cependant, n’oublions pas que Les Infiltrés est un remake ; pour moi bien pâle, voire raté. Je m’explique.
Les Infiltrés, de production américaine (aucune ségrégation de ma part) est certes un film digne des productions hollywoodiennes : une image impeccable, des mouvements précis, un jeu même convaincant mais cela n’est pas vraiment, selon moi, disons suffisant.
[Suite de l'article de A. Brossollet dans le journal de janvier]